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Papy Happy peut-il tabler sur la défiance vis-à-vis des maisons de retraite ?

Ce que l'on retient :

 

--> Un an et demi après son lancement, Papy Happy poursuit sa mue. Depuis Joigny, cette start-up propose un concept innovant, un site internet référençant les résidences seniors et les maisons de retraite.

--> Il est possible de laisser une note sur la qualité de ces établissements selon quatre critères, l'accueil, l'hébergement, la restauration et les services, ainsi que de solliciter moyennant finance un accompagnement personnalisé pour rechercher l'établissement correspondant à ses volontés.

--> Une première levée de fonds de 100.000 €, la distinction d'entreprise sociale de l'année remis par AG2R La Mondiale, une présence sur les plateaux de TF1 et France 2, un partenariat accru avec Groupama. Les motifs de satisfaction peuvent être nombreux. Le fondateur de la start-up, Joachim Tavares, cible un talon d’Achille : le concept reste jeune et un travail de notoriété doit encore être fait.

--> Une question fondamentale se pose avec les mouvements sociaux touchant le personnel des maisons de retraite : quel image conservent-ils auprès du grand public ? Alors que la qualité de l'accueil et l'exigence de rendement sont remis en question. Joachim Tavares, ancien du groupe Korian, est critique envers la médiatisation de ce conflit social. À ses yeux, s'il y a un manque de personnel, c'est en raison de l'absentéisme, laquelle doit être traitée en revalorisant les métiers de la filière. 

--> Ce mouvement social justifie pour Joachim Tavares, l'existence de Papy Happy et le besoin de démarquer les bons et les mauvais établissements.

 

 

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